dimanche 5 décembre 2010

Galerie de portraits : L’incipit et la situation initiale

Le incipit d’histoire est bien trouvé. Il incite la curiosité du lecteur, en tout cas la mienne.
Le premier personnage Joss Le Guern m’a amusé, il est un peu comique et surtout la dialogue avec son arrière-arrière-grand père montre son caractère. La phrase ‘Chez les Le Guern, on est peut-être des brutes, mais on n’est pas des brigands.’ est aussi typique pour une personne comme Joss.
Decambrais est totalement différent de Joss. L’une presque déteste l’autre et vice versa. Mais je pense que dans la suite de l’histoire leur relation va changer parce que Joss a entendu qu’il y a une chambre libre chez Decambrais et Decambrais a un secret : il aime bien écouter la déclamation de Le Guern mais pour rien au monde il n’en aurait convenu.
Aussi trois autres personnes ont été proposées : Lisbeth, Damas et Bertin.

2. Quelles connotations sont associées aux animaux cités ?
Les serpents, les chauves-souris, les blaireaux, les vers et tous les animaux qui vivent dans la profondeur des galeries souterraines sont les animaux associés aux connotations horrifiants. Les serpents sont des animaux qui font peur à  tout le monde. Les chauves-souris sont associés aux vampires, les individus qui boivent le sang des gens et peuvent seulement vivre pendant la nuit. Les blaireaux ne sont pas très connus. Ils vivent  généralement seul dans les bois (ou même dans les villes où il trouve à manger dans les poubelles). Ils sortent  de son terrier creusé au crépuscule, pour chasser lapins, souris et écureuil. (source : wikipedia)  Les vers sont aussi bizarres : on peut les couper en deux sans de les tuer. Tous des animaux étranges et obscures.

5. Pour conclure, quelles impressions cet incipit suscite chez le lecteur ?
Les animaux, qui sont associés aux connotations terrifiantes, abandonnent leur habitat naturel, les légumineuses se mettent à pourrir et à se remplir de vers…
Toutes ces  choses suggèrent que quelque chose affreuse aura lieu. Le lecteur donc soupçonne une histoire qui raconte un fait méchant. La citation annonce quelque chose… mais quoi ?

8. Quel est son nouveau métier ? Qui lui a conseillé de l’exercer ? Au nom de quel principe ? Depuis combien de temps l’exerce-t-il ? Que pensez vous de cette activité ?
Jos Le Guern est crieur ou Ar Bannour comme profession, il déclame les nouvelles et les petites annonces des habitants sur la place Edgar-Quintet.  L’arrière-arrière-grand-père lui avait conseillé de devenir crieur parce que c’est un métier de la famille. Quand il a vécu, il était aussi  un crieur  dans trente-sept villages. Joss l’exerce depuis sept ans. Je trouve que c’est un élément original pour une histoire. Je pense que ce métier est une invention amusante, les habitants peuvent poster les petites annonces pour un petit montant et le crier les déclame. Dans les villes comme Paris, ça serait super cool.

10. Quels sont les critères de Joss pour classer les messages ‘dicibles’ et ‘indicibles’ ? Que révèlent-ils sur sa manière de penser ? Comment les vous jugez ?
Les ‘dicibles’ sont des rubriques : Vente, Achat, Recherche, Amour, Propos divers et Annonces techniques. Les ‘indicibles’ sont des harangues, des injures, des  désespoirs, des calomnies, des dénonciations, des menaces, etcetera. Il tient les indicibles et après la déclamation il les étale avec la pièce de cinq franc (le tarif pour les nouvelles). Les personnes qui n’ont pas entendu leur nouvelle et veulent le rappeler, ils peuvent venir chez Joss et les redemander compris le cinq franc. L’insulte sur les pédés, les crouilles, les blacks, les citrons est  aussi envoyée au rebut parce que Joss est d’avis que chacun a autant de chance d’être né comme un black, une femme  ou un pédé que les autres.
Sa manière est juste. C’est correct de donner l’occasion de redemander les ‘indicibles’ aux personnes qui les ont envoyés. Mais sais bien ! Chez les Le Guern, on est peut-être des brutes, mais on n’est pas des brigands.

14. Qui est le troisième personnage ? Présentez son parcours.  A-t-elle eu une vie facile ? pourquoi ?
Lisbeth, une femme noire, grosse et bavarde. Elle était arrachée à douze ans du ghetto noir de Detroit après elle avait été flanquée au bordel dès son arrivée dans la capital française où, pendant quatorze années, elle avait appris la langue sur le trottoir de la rue de la Gaîté. Jusqu'à ce que, pour cause de corpulence, elle soit flanquée à la porte de tous les peep-shows du quartier. Elle dormait depuis dix jours sur un banc de la place quand Decambrais s’était décidé à aller la trouver, un soir de pluie froide. Il lui avait proposé une chambre, qui était libre. Maintenant elle aide Decambrais dans l’organisation de la maison. Elle n’avait pas une vie facile, elle est traumatisée à cause du parcours de sa vie. Elle doit récupérer de tout de ce fait elle n’a pas eu un seul petit-copain depuis six ans.

16. Qui est le quatrième personnage décrit ? Présentez-le physiquement et psychologiquement. Quelle information donne-t-il à Joss ? Comment réagit ce dernier ?
Damas est la propriétaire de Roll-Rider, un magasin qui vend des planches, des boards, des rollers, des surfs et des tout-terrains. Il est jeune, costaud et plutôt beau mais psychologiquement il a le cœur sur la main et il n’est pas très futé. Ses yeux sont toujours flous.
Damas annonce à Joss qu’il y a une chambre libre chez Decambrais. C’est une opportunité parce que Joss son boulot est sur la place où le bâtiment de Decambrais se trouve.
Le Guern le veut bien mais il sait que leur relation n’est pas très bien. Il pense que Decambrais lui refusera de déménager dans cette chambre.

                  


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